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Amitriptyline

ATC: N06AA09

Redomex

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Sélections

 

Soins palliatifs:

Contre-indications

(Relatives en soins palliatifs)

  • infarctus du myocarde récent, arythmies, troubles de la conduction cardiaque
  • insuffisance hépatique

Dosage

  • débuter avec 10 à 25 mg par jour en une prise au coucher ou divisé en plusieurs prises par jour (par exemple 3 prises / j)
    augmenter, si nécessaire, de 10 à 25 mg par jour après une période d’une semaine
  • ne pas dépasser 150 mg par jour

En cas d'insuffisance rénale

  • chez des patients en insuffisance rénale ou hépatique, des doses plus faibles sont recommandées: 50 mg/jour en plusieurs prises ou une seule prise par jour

Précautions d’utilisation

  • l’effet antalgique est indépendant de l’effet antidépresseur: il apparaît plus rapidement (1 à 7 jours) mais nécessite une augmentation progressive des doses pour obtenir un effet antalgique optimal; la dose nécessaire est plus faible que dans le traitement de la dépression
  • faire particulièrement attention aux patients avec une bradycardie significative, les patients avec insuffisance cardiaque non compensée ou des patients qui prenent des médicaments qui prolongent l'intervalle QT
  • action sédative importante: risque de chutes
  • effets anticholinergiques: prudence particulière chez les patients souffrant d’hypertrophie prostatique, de rétention urinaire, de glaucome à angle fermé, de constipation chronique
  • abaisse le seuil convulsif: prudence en cas d’antécédents d’épilepsie (surtout à doses élevées)
  • en cas de canicule, peut aggraver les effets d’un coup de chaleur

Effets indésirables

  • arythmie, hypotension orthostatique
  • sédation
  • effets anticholinergiques (bouche sèche, constipation, rétention urinaire, glaucome, confusion)
  • prise de poids

Interactions

+ IMAO: arrêt d’au moins 2 semaines avant l´instauration d´un traitement à l´amitriptyline (risque de crises hypertensives et hyperpyrétiques)

+ médicaments dépresseurs du système nerveux central, alcool: potentialisation des effets sédatifs

+ médicaments qui allongent l'intervalle QT (voir $), médicaments bradycardisants, médicaments hypokaliémants (voir $): augmentation du risque de torsades de pointes

+ antihypertenseurs à action centrale (méthyldopa, clonidine, moxonidine): l’amitriptyline contrecarre leur action

+ sympathicomimétiques (y compris les décongestionnants): l’amitriptyline renforce leur action

+ inhibiteurs enzymatiques CYP2D6  (voir): augmentation des effets thérapeutiques et des effets indésirables de l’amitriptyline

+ médicaments abaissant le seuil épileptogène (ISRS, neuroleptiques, tramadol): addition d’effets convulsivants

+ ISRS: augmentation des effets séronotonerges

+ médicaments hyponatrémiants (diurétiques thiazidiques, de l’anse ou hyperkaliémiants, antiépileptiques tels que la carbamazépine et la lamotrigine, les ISRS): addition d’effets hyponatrémiants

+ médicaments à action anticholinergique (spasmolytiques tels que la butylhyoscine, anticholinergiques urinaires tels que l´oxybutynine, …): addition d’effets atropiniques

+ anticoagulants coumariniques: l’amitriptyline peut augmenter la demi-vie et la biodisponibilité des anticoagulants: risque accru d’hémorrhagie (surveillance de l’INR)

Couper et broyer

Motivation

MOTIVATION POUR LA SÉLECTION

Système nerveux:

Douleur neuropathique chronique :  Dans les douleurs neuropathiques (sauf pour la névralgie du trijumeau) , un antidépresseur tricyclique est le premier choix.  

  • Les antidépresseurs tricycliques (ATC) (en particulier l'amitriptyline) ont été les plus étudiés dans diverses formes de douleurs neuropathiques. C'est vrai pour la douleur d'origine centrale post-AVC, la névralgie post-herpétique, la neuropathie diabétique, le syndrome post-mastectomie.  Ils présentent une bonne efficacité et constituent donc le choix privilégié (Fiches de Transparence et NHG M106 2018).

Soins palliatifs :

Douleur neuropathique : en complément des opioïdes si le soulagement de la douleur est insuffisant.

  • Les antidépresseurs tricycliques sont les médicaments dont on possède le plus de preuves d'efficacité lors du traitement de douleurs neuropathiques bénignes​​​​​​​​​.
  • Il y a très peu d’études sur l’efficacité des antidépresseurs en cas de douleur neuropathique d’origine cancéreuse​​​​​​​$​​​.


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