Aller au contenu
Attention: Pour améliorer votre expérience sur ce site web, nous utilisons des cookies.
Menu
Login rédaction

Formulaire de soins aux Personnes Agées

Hémorragie lors d’un traitement avec un anticoagulant oraux direct (AOD)

Littérature consultée à la date du : 26/01/2022

  • Pour les anticoagulants oraux directs, un antidote utilisable dans la pratique courante n’est actuellement pas disponible. En cas d’hémorragie grave, une hospitalisation est nécessaire.
  • La prise en charge ne diffère pas de celle de la population générale.
  • Les AOD sont des médicaments à marge thérapeutique-toxique étroite.  L’âge augmente le risque hémorragique ainsi que la présence d’une insuffisance rénale et d’un faible poids corporel (<60 kg) ce qui incite à une prudence accrue dans cette population.

Traitement

Sélectionné

  • Une des limites à l’utilisation des AOD dabigatran, rivaroxaban, apixaban) est l’absence actuelle d’un test facilement réalisable pour en évaluer le niveau d’anticoagulation atteint. L’indisponibilité d’un antidote en cas de saignement suite à un surdosage accidentel ou non est un autre problème. Certaines circonstances augmentent le risque d’hémorragie : fonction rénale altérée, âge plus avancé, interactions médicamenteuses (par exemple avec des antiagrégants plaquettaires, des AINS). Dans les études cliniques, les saignements ont été aussi fréquents avec les AOD qu’avec les HBPM et la warfarine choisis pour comparateurs$​​​​​​​​​​​​.
  • En cas d’hémorragie sous AOD, une hospitalisation rapide est nécessaire pour administration éventuelle de plasma frais congelé ou d’un concentré complexe de prothrombine$​​​​​​​​​​​​$​​​​​​​​​​​​.
  • Une hémorragie sous AOD est actuellement beaucoup plus difficile à gérer qu’une hémorragie sous antagonistes de la vitamine K. Sauf pour le dabigatran (idarucizumab), nous ne disposons actuellement pas d’un antidote évalué et utilisable dans la pratique courante. 
  • Pour une population fragile, ces perspectives ne sont guère idéales.