• Une approche non médicamenteuse (stretching par exemple) a été très peu évaluée ce qui ne permet pas de tirer de conclusion valide quant à son efficacité selon une synthèse de la littérature effectuée en 2010$​​​​​​​.
• Une petite RCT$​​ a montré en 2012 un intérêt du stretching avant le sommeil pour réduire les crampes nocturnes.

​​Conclusion

Devant ces données pauvres et contradictoires$​​​​​, aucun traitement non médicamenteux n’est sélectionné.

• C’est la quinine qui a été la “mieux évaluée”$​​​​​​​​​​​​​​$​​​​​​​​​​​​​​$​​​​​​.  Au vu des risques parfois mortels, liés à ce médicament$​​​​​​​​​​​​​​$​​​​​​, il ne peut certainement pas être recommandé.
• Une synthèse de la littérature conclut à une efficacité non connue pour : analgésiques, anti-épileptiques, diltiazem, magnésium, vérapamil, vitamine B6, vitamine E$​​​​​​​​​.
• Une synthèse méthodique de la Cochrane Collaboration$​​conclut qu’il est peu probable que l’administration de suppléments de magnésium prévienne de façon cliniquement pertinente les crampes musculaires chez les personnes âgées
• Une RCT plus récente, incluant 166 personnes d’un âge moyen de 65 ans, a montré que l’administration orale d’oxyde de magnésium (520 mg de magnésium élémentaire par jour) n’est pas supérieure à celle d’un placebo pour prévenir les crampes nocturnes au niveau des membres inférieurs$​​​​​​.

​Conclusion

• Aucun traitement médicamenteux n’est sélectionné.