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Formulaire de soins aux Personnes Agées

Dyspnée

Littérature consultée à la date du : 31/03/2017

La dyspnée se traite de préférence au niveau causal, mais l'oxygène, le lorazépam, le midazolam et la morphine peuvent en soulager les symptômes.

Traitement

Sélectionné

Une prise en charge individualisée de la dyspnée est indispensable, étant donné les causes nombreuses, malignes ou non, les facteurs d'influence et les symptômes supplémentaires$​​​​. Une approche étiologique est évidemment indiquée dans la mesure du possible (BPCO, insuffisance cardiaque, anémie,..). L'aide d'un spécialiste est souvent nécessaire.

Une bonne position du patient, des traitements de physiothérapie, des techniques de relaxation et d’apaisement sont des mesures justifiées. Un degré suffisant d’humidité de l’air ambiant et une température environnante pas trop élevée sont également utiles$​.

Il suffit parfois simplement d'aérer la chambre ou d'installer un ventilateur$​.

L’administration systémique (p. ex. sous-cutanée) d’opioïdes, comme la morphine (à faible dose, si aucune administration en cours), est efficace en cas de dyspnée$​​​​$​​​​. Une évaluation minutieuse de l’effet est essentielle$​​​​. Le risque de dépression respiratoire est faible pour autant que le dosage soit correct$​​​​. Pour des patients qui reçoivent déjà un opioïde, une dose supplémentaire d'un opioïde à action rapide (1/10 à 1/6 de la dose quotidienne) peut avoir un effet favorable$​​​​.

Médicaments sélectionnés

Les benzodiazépines peuvent, par leur effet anxiolytique et sédatif, soulager la dyspnée en cas d’échec des mesures non médicamenteuses et des opioïdes$​​​​​​​​. Dans ce cas, le lorazépam constitue une bonne option$​​​​​​​​. Si une administration parentérale est nécessaire, le midazolam peut être pris en considération.

L’association d’un anxiolytique à la morphine est également une option pour atténuer les dyspnées sévères. Ainsi, l’administration continue de morphine et de midazolam (5 à 10 mg en 24 heures) semble influencer positivement la sensation de dyspnée$​​​​​​​​. 

Médicaments sélectionnés

A prendre en considération

L’utilité de l’oxygène est très limitée chez les patients dyspnéiques qui ne présentent pas d’hypoxémie$​​​​​​​​$​​​​​​​​$​​​​​​​​​​. L’administration (continue ou intermittente) d’oxygène peut être considérée comme une prise en charge non spécifique de la dyspnée. Il est recommandé de n’administrer de l’oxygène qu’aux personnes atteintes de dyspnée modérée à sévère ou d’hypoxémie et d’interrompre l’administration si le patient indique qu’il n’en sent pas l’utilité$​​. 

Médicaments sélectionnés

Les corticostéroïdes peuvent être utiles entre autres en cas d’obstruction des voies respiratoires. L’effet ne se manifeste qu’après quelques jours. L’avis d’un spécialiste est souvent souhaitable$​.